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70.3 et ironman de Vichy les 29 et 30 aout

Week-end sport et convivial... Direction Vichy pour 11 trinougators. Deux trinougakid (Quentin Thery et Solène Perrin) qui ont tout cartonné, une irongirl, 5 triathlètes sur le 70.3 et pas moins de 3 ironmans.

La partie natation se faisait dans L’Allier , 1 900m et 3 800m un peu à l’aveuglette (eau sombre !!) , la partie vélo se déroulait dans la vallée au sud de Vichy avec une boucle de 90km pour 500 D+ sur le 70.3 et deux boucles sur l’ironman, et enfin 2 boucles de 10,5km le long de l’Allier et au coeur de Vichy pour les uns et 4 boucles pour les autres !

Les Cr et photos suffiront à eux-mêmes pour faire partager ces courses !

Date : 29/09/2015

Epreuve (et lieu) : Half-Ironman @ Vichy

Condition météo : Chaud, trop chaud !

Température de l’eau : 22°C

Nombre de participants : 1500

Nombre de participants du club : 5 + 3 sur l’Iron

Typologie du parcours : Natation : pas trop vallonée ! Bike : 1 boucle de 90km (D+400m), sans grande difficulté, Run : 2 boucles de 10,5km, parcours très agréable sur les bords de l’Allier avec un passage en ville Divers (ambiance, ravito, récompenses...) : Organisation Ironman au top, bonne ambiance beaucoup d’encouragements, arbitres bof bof !"

Voici les Cr et résultats des 5 trinougators ayant pris le départ du semi ironman :

Alexis Sicard ⇒ 4h38’50 ( nat 30’57/ vélo 2h26’55/ CAP 1h34’42) ⇒ 16ème M25, 69ème scratch

Après un mois d’août orienté sur la préparation de l’Ironman de Barcelone, l’objectif de cette fin de mois était l’Ironman 70.3 de Vichy, 1600 athlètes au départ et 120 triathlètes dans mon groupe d’âge. Un triathlon longue distance idéalement placé au milieu de ma préparation pour l’Ironman de Barcelone qui aura lieu le 04 octobre prochain. L’objectif était de valider en partie ma préparation mais surtout de faire une course pleine de la natation jusqu’à la CAP. Départ donc à 07h ce samedi 28 août au sein de la vague 1(500 triathlètes) avec les athlètes AWA. Je me place près du bord afin de me diriger du mieux possible. Le top départ est donné et je sens que j’ai du mal à me lancer. Au bout de quelques minutes, je me rends compte que j’ai pas mal dévié, je suis même au bord des bouées à l’opposé de ma place initiale ! Au demi tour, je jette un coup d’oeil à ma montre : 14min50. Retour courant dans le dos, je devrais donc sortir en moins de 30min de l’eau...mais je ne parviens pas à accélérer que dans les derniers mètres pour sortir de l’eau en 30min57..bof c’est bien loin de ce que je suis capable de faire. Sorti de l’eau en 18ème place de mon AG et dans les 80 premiers de ma vague. Et c’est parti pour 90 km dans la campagne pour un parcours roulant mais pas si simple avec quelques passages en prise et un léger vent qui rend le parcours un peu plus difficile. Comme d’habitude les pulses sont hautes en sortant de l’eau. Je laisse donc les pulses tomber pendant 15min et laisse filer une bonne quinzaine de gaillards dans l’affaire. Les pulses étant dans la zone attendue, je me cale à mon rythme et me retrouve dans un groupe de 15-20 athlètes. Je décide alors de me caler en queue de groupe en respectant du mieux possible la distance réglementaire. Stratégie payante puisque sur l’ensemble des 50 premiers kms, j’ai pu voir environ 20-30 triathlètes se faire cartonner devant moi. Arrive enfin la partie où nous avons vent de sud dans le dos, je décide alors d’accélérer l’allure en profitant du mieux possible de la roue pleine pour lâcher mes compagnons de route. Je me retrouve alors accompagné d’une dizaine de triathlètes dont pas mal de AWA au 70ème kms et rejoins un copain (Sam, un triathlète multriman) au 80ème. Petit tirage de bourre bien sympathique avec lui pour poser le vélo en 2h26min55 (soit 36,8km/h de moyenne) en 53ème position et 14ème de mon AG. Un vélo en dedans sur lequel je n’ai pas l’impression d’avoir forcer outre mesure...mes pulses me le confirment.

Place enfin au semi sur lequel j’avais besoin de me rassurer sur le travail fourni. Je me cale aux alentours de 4min30/km (+/- 5s au km) sur le 1er tour et courant aux pulses, un peu moins de 46min sur ce 1er tour. Et contrairement à mes 70.3 précédents, je ne connais pas de défaillance sauf au 18ème où je coince un peu mais sans m’effondrer. L’allure faiblit un peu et je me cale aux alentours de 4min45 au km pour maintenir des pulses pas trop hautes. Finish line en 4h38min50 en 69ème place au classement scratch et 16ème de mon AG avec un semi marathon en 1h34min. Content de ma course, j’ai enfin réalisé une course complète sans m’effondrer sur la CAP sur laquelle j’ai maintenu une bonne allure. Maintenant place à un peu de repos avant d’attaquer la dernière ligne droite avant l’Ironman de Barcelone.

Constant Winckel ⇒ 5h56’19 ( nat 38’43 / vélo 2h43’17/ CAP 1’43’47) ⇒ 62ème M25, 414ème scratch

"29 Août : deuxième objectif de la saison : Half de Vichy. Parti quelques jours avant la course pour profiter des beaux paysages d’Auvergne, me voilà arrivé à Vichy le vendredi pour effectuer les formalités d’avant course (dossard, vélo...). La météo est au beau fixe, un peu trop à mon goût, ils nous annoncent une journée particulièrement chaude (j’ai l’habitude LOL)

Je pars en natation dans la seconde vague, les vagues sont organisées en fonction du temps final estimé. Je n’aime pas trop cette idée car les concurrents d’une même vague n’arriveront pas à réellement se départager, ça risque de bousculer en natation et d’augmenter le drafting en vélo…Alexis est parti 10’ plus tôt dans la vague 1, Marie-Lorraine et Laetitia partent dans la vague 3 à 7h20 et Jean-Claude part dans la dernière vague à 7h30. 7h10 environ 400 bonnets verts au départ, la ligne de départ est assez large ça ne bouscule pas de trop, l’itinéraire est simple un aller/retour. Les sensations ne sont pas excellentes, j’ai quelques difficultés à m’orienter. Tout cela se vérifiera à la sortie de l’eau, chrono : 38’43’’, très très moyen (pour rester poli !) A la sortie de l’eau nos futurs Ironman sont là et nous encouragent, ça fait plaisir !

Les 6 premiers kilomètres du parcours vélo sont très accidentés mais une fois sortie de la ville la route est bonne. Mes craintes se confirment rapidement, ça roule en paquets ! Résultat du départ par vagues ? Les kilomètres s’enchainent bien, pas de difficulté particulière, parcours très roulant. Vers le 25ème je rattrape un wagon complet, je tente de passer devant et de les distancer, afin de respecter le règlement mais du fait que derrière ça roule en peloton je n’arrive pas à les distancer et ils me reprennent ! C’est le moment de ravitailler et les laisser partir… Au 45ème, là encore un peloton, je suis en dernière position du paquet à l’intérieur de la zone des 10 mètres… Ce qui devait arriver, arriva : un arbitre (pas très pédagog !) vient à ma hauteur pour me sanctionner d’un carton noir comme les 15 gus du groupe, ça sera donc 5’ dans la Penalty Box. J’ai repéré la tente jaune dans le parc, je décide donc d’attendre T2 (on verra par la suite que ce n’était vraiment pas une bonne idée !). Le vélo se termine en 2h43, chrono correct,

Après un arrêt de 5’ lors de T2 dans la Penalty Box, je pars pour le semi avec pour objectif de gérer du mieux possible sans partir (comme je le fais tout le temps) beaucoup trop vite. Après les 2 premiers kilomètres un peu trop rapide, je prends un rythme que j’arrive à conserver jusque l’arrivée, chrono : 1h43’

Temps final : 5h18’43’’

SAUF QUE ! Quelques heures après la course je me connecte sur le site Ironman pour consulter les résultats est là plus rien ! Je retourne voir les arbitres après avoir encourager ma petite sœur sur l’IronGirl. L’arbitre principal m’annonce que j’ai été sanctionné de 2 cartons noirs durant la course et que n’ayant réalisé qu’une pénalité j’étais disqualifié !!! Impossible, après avoir pris mon premier carton au 45ème j’avais tellement la rage, que, d’une je ne voulais pas en prendre un second je me suis donc tenu correctement et de deux si j’avais pris un second carton je pense que je m’en serais souvenu ! Le soir même de la course j’ai contacté l’organisation pour demander des explications. J’ai eu une réponse quelques jours plus tard pour eux j’ai été disqualifié car je n’ai pas réalisé ma pénalité à la « next penaltybox » après avoir reçu mon carton. Oui, le règlement de Vichy impose de s’arrêter de suite après reçu la sanction, c’est l’une des seules courses qui impose ce point de règlement ! Je suis donc déçu de ma course, le chrono (même sans les 5’ de pénalité) n’est pas top, j’ai peut-être un peu trop géré la partie vélo, et pour ce qui est de la disqualification c’est extrêmement rageant surtout qu’au final je ne sais pas réellement la raison ? La prochaine fois pour éviter ce type de problème, je n’ai qu’à me tenir carreau !!! Bravo aux Trinougators pour les résultats sur le Half mais également sur l’Iron !

Marie-Loraine Gaude ⇒ 5h32’40 ( nat 39 :41 / vélo 2h50’46 / CAP 1h53’05) ⇒ 4ème V4H, 546 ème scratch

Pour mon 2ème Half de la saison j’avais choisi Vichy que je recommande pour les parcours vélo et cap sympas, l’organisation au top et pas très loin de chez nous... Seul bémol pour moi la qualité de l’eau mais grâce aux encouragements de Laetitia je n’ai pas trop trop stressé.... Un petit peu quand même !!!

Le départ se fait dans l’eau, on n’a pas pied, je ne suis pas très à l’aise... un petit gâté avec Laetitia et hop le coup d’envoi est donné, je me cale avec des filles de mon niveau, je les laisse quand ça ne va plus assez vite et je continue comme celà pendant 1900m je me sens pas trop mal je sors moins éprouvée mais grosse déception le chrono 39’45", zut je n’ai rien gagné par rapport à Zürich !!!!!

Transition moyenne mais il me un peu plus de temps à mon âge lol et c’est parti en vélo, je sais que Laetitia m’a mis au moins 7’ en nat, et qu’en vélo elle envoie aussi la miss !! alors pas le choix je décide de me mettre un brin dans le red. Les guiboles répondent bien, les kms défilent vite et je double bcp de filles je me motive en allant chercher les dossards roses :-) au 60ème il me semble que je reconnais Laetitia. Un groupe de la vague qui est partie 10’ derrière nous me rattrape je reste avec eux en espérant ne pas voir un arbitre car là on avait tous droit à une pénalité !! J’arrive au niveau de Laetitia qui hésite à nous suivre mais on fait un bout de chemin ensemble. On peut papoter un peu et ça fait du bien de se retrouver...Une petite montée qui fait exploser le groupe et je pars toute seule, c’est là que Patoche et Ludo attendaient pour nous encourager (merci, merci, merci ;-)) je finis mon vélo en 2h50 très satisfaite de mon temps, mais avec un gros ? sur l’état de forme des jambes...

La transition est top car on se retrouve avec Laetitia, et repapotage... On part ensemble en cap, je sais qu’elle va moins apprécier cette discipline alors un gros gâté s’impose pour l’encourager et oui ça aide... Je prends mon rythme assez facilement, les guiboles sont certes un brin entamées mais les kms passent bien, 1er tour nickel, je bois à chaque ravitos, je m arrose car il fait très très chaud, je coince un peu au 17ème, ça devient dur mais je ne lâche pas trop de temps, j’arrive au parc, c’est la fin encore quelques mètres, ça y est la ligne d’arrivée c’est le finish !!! 1h53 à mon semi je suis happy. Alexis m’annonce mon temps 5h32 oups comme quoi ça a du bon de rater sa nat lol.

Félicitations ++++ à Laetitia qui termine son 1er half en 5h56 bravo bravo ;-), félicitations à Alexis pour son joli chrono et une belle place ;-), à Constant qui améliore son chrono, et bien sûr à notre Jean-Claude national qui va nous faire une saison de ouffffff !!!!

Félicitations et un grand bravo à nos 3 ironmans que je n’ai pu encourager mais j’ai pensé bcp à eux toute la journée...

Un grand merci à nos supporters pour leurs encouragements, sincèrement ça fait du bien de voir des trombinettes que l’on connaît ;-)

Laetitia Nicetta ⇒ 5h56’19 ( nat 33’17 / vélo 2h58’17 / CAP 2h16’44) ⇒ 15ème F25, 815 ème scratch

JOUR J …. Mon objectif de cette deuxième saison de tri : courir sur un format longue distance. Direction donc le 70.3 de Vichy en compagnie de mon homme, de mes acolytes et de ma maman comme supportrice ☺. Le mot d’ordre les jours précédents est : faire du jus ! Ca me va ! Je profite tout de même d’être sur place quelques jours plus tôt pour aller faire quelques longueurs au centre nautique de Vichy en mode VIP avec le passe ironman ;) .

Arrivés d’Alexis et Marie Lo le jeudi. Le lendemain matin, petit tour à vélo pour vérifier le matériel (20 bornes !!!) et CAP 30’ avant de rejoindre Constant à Vichy. Nous nous installons avant d’aller récupérer les dossards et préparer nos affaires. Direction le parc à vélo à 18h et cette fois-ci je suis de la partie et non simple spectatrice ! Le stress ou plutôt l’impatience est bien présente ! Nous avons rejoint Sam (que certains connaissent) et je profite de son expérience pour me décider à mettre mon casque et mon dossard dans le sac de transition contrairement à la grande partie des triathlètes !

Petit tour aux stands Ironman pour des petites emplettes ;) et enfin la pasta party nous attend. Plutôt sympa de se retrouver réunis à table dans une ambiance à la fois festive et concentrée ! La nuit fut courte mais à 4h30 chacun mange, se prépare et nous regrettons presque de ne pas avoir deux toilettes dans l’appart’ ! Dernier passage dans le parc à vélo pour y mettre les bidons et les barres. Le stress monte peu à peu. Je parviens à retrouver ma maman avant le départ qui m’a vu pour la première fois courir un triathlon (séquence émotion ;) ) photo souvenir de ce moment et go nous nous précipitons pour ne pas louper les départs d’Alexis et de Constant qui nous précèdent.

La natation m’angoissait ! Depuis juillet où j’avais vu la couleur de l’eau je me demandais comment j’allais faire le jour J pour y rentrer et poiroter 10 min au milieu du canal sans paniquer… Marie-Lo était aussi stressée que moi, mais finalement une fois le moment venu, je ne réfléchis plus et motive ma copine à en faire autant. J’ai attendu ce moment depuis trop longtemps pour me poser des questions. Alors on nage pour se rendre au niveau de la ligne de départ. Tout mon stress s’est évaporé. Je sais que je suis prête et que la course se passera bien jusqu’au 10 ème km de CAP ! Après on verra bien ! On discute entre filles et Marie-Lo et moi ne cessons de nous encourager. Un gâté (oui ça nous motiv après ces mois d’entrainement ensemble ☺ ) , c’est parti et cette fois-ci je suis de la partie ! 1900m . Un groupe d’une dizaine de filles me précèdent et me lâche progressivement. Je fais cette course contre moi même ce jour là et non contre les autres. Seul objectif : moins de 6H alors je garde mon rythme. Finalement je fais les trois quart de la nat’ totalement seule ! Personne devant, ni derrière ! Je rattrape à mi-parcours les derniers garçons partis 10min avant. Finalement cette partie a été la plus pénible (slalommer...). Puis je passe l’arche :) Je sors 19ème féminine en 33’17 donc correct. Première étape check !

La transition est longue mais elle me permet de remettre les idées en place. C’est parti pour 90 km de vélo. Le parcours me correspond très bien et je l’ai reconnu deux mois avant. Pas de stress. Il s’agit simplement de gérer et de ne pas s’enflammer. Je sais que mon semi va dépendre de la partie vélo. Je n’ai jamais couru plus de 15km (2fois seulement !) alors j’appréhende un peu les derniers kilomètres ! Je mange, je bois, et beaucoup de dossards verts (partie 10’ avant) me doublent, je me dis que ma nat’ n’a pas dû être trop mauvaise ! Au 60ème km qui vois-je ?! La miss Marie-Loraine et… une bonne vingtaine de bonhommes à ses cotés. On papote un peu, je n’ai pas très envie de m’accrocher à un groupe, 3-4km je les laisse partir et reprends mon rythme seule ! Un petit coucou à Ludo et Patrice venus nous encourager en haut de la petite bosse du parcours ☺ ça fait plaisir ! Je bois je mange et me dirige vers Vichy.

Je retrouve Marie-Lo dans la zone de transition qui me dit « Tranquille Laeti récup… ! » heu le truc c’est que « Toi les moins de 6h… c’est acquis, moi ce n’est pas gagné !!! » On mets nos chaussures l’une à coté de l’autre, on sort du parc ensemble (trop bien !!!) et là Marie-lo se retourne, me fait un petit gâté et … je ne la reverrai évidemment qu’à l’arrivée !

Bon on y est ! Je pars tranquilou et parvient à trouver un rythme qui me permet d’avancer sans trop souffrir. Le parcours est très joli et passe vraiment bien. Je parviens à la fin de mon premier tour sans trop de difficulté. Je m’économise encore un peu ne sachant toujours pas comment la fin de course va se passer. Je passe à coté de la ligne d’arrivée au même moment où la première féminine termine sa course (10,5km dans les dents !). Les kilomètres continuent de défiler et vers le 17ème je sens que les choses se corsent doucement. Le chrono défile et la barre des 6heures approche un peu trop vite à mon gout ! Je m’accroche et ne pense qu’à la joie d’être si proche de mon but ! Je la vois et je sais que c’est gagné … 5h56 ! YES c’est fait ! Trop heureuse ! Un peu émoussée tout de même et plus très fraiche. Mais finalement je suis assez contente de ma gestion de course et de la CAP !

Hate d’être au prochain ;) en espérant le partager toujours avec mon homme et une bonne bande de copains et copines ;) Bravo à tous les finisher 70.3, Iron, ironkid et irongirl !

Spéciales dédicaces à mon coach lover grace à qui j’en suis là aujourd’hui qui m’aura entrainé comme un chef cette saison ; ), à Marie-Lo une coéquipière et amie de choc (records de distance en vélo, en dénivelé, en nat, en CAP avec elle !) et à Constant qui complète bien cette équipe de choc ;)

Jean-Claude Varigault ⇒ 7h00’20 ( nat 47’16 / vélo 3h23’37 / CAP 2h33’21) ⇒ 45ème V3F, 1101 ème scratch

Place à nos 3 finishers Ironmans :)

Jérome Thery ⇒ 12h13’26 ( nat 1h14’49/ vélo 6h07/ CAP 4h38’20) ⇒ 124ème M40, 560ème scratch

Ludovic Perrin ⇒ 12h24’42 ( nat 1h30’13/ vélo 5h51’18/ CAP 4h49’05) ⇒ 137ème M40, 602 ème scratch

Patrice Barthoux ⇒ 13h38’52 ( nat 1h28’45/ vélo 6h40’20/ CAP 5h11’44) ⇒ 20ème M55, 898ème scratch

" Mon 2ème Ironman fut une aventure pleines de rebondissements, d’incertitudes mais surtout pleines d’émotions et de chaleur humaine. L’aventure a commencé en Janvier lors de l’inscription de Jéjé à cette épreuve. Avant cela, j’avais en tête de participer un jour à cet IM car il se déroulait dans ma région d’origine et que je pouvais compter sur ma famille et amis pour venir m’encourager, mais je pensais attendre au moins 2016 (passage en V5, j’aurais pu me classer 5ème avec ce même chrono !!!). Jéjé a donc été mon déclic : le 27/01 je m’inscrivais avant le changement de tarif (rare de faire un IM pour 300 €). Ensuite nous avons entrainé Ludo dans l’aventure puis Jean-Claude sur le half, sans oublier en parallèle les inscriptions de Laetitia, Marie-Lorraine, Alexis et Constant. Je prends conscience aujourd’hui de toute l’importance et de l’impact sur le mental, de la participation de plusieurs membres du club à une même course (surtout sur du longue distance).

Dès lors, j’ai démarré mon plan d’entrainement spécifique IM, mais rapidement j’ai connu mes premiers pbs de santé qui ont entrainé fièvre, fatigue, traitement de cheval et arrêt temporaire de l’entrainement (RDV était pris pour une intervention chirurgicale le 22/09). Après une reprise progressive, j’ai tout de même pu effectuer le stage vélo, le stage triathlon de Boulouris et le triathlon par équipe de Chatte avec de bonnes sensations. Plaisir de courte durée car le 28/05, je chutais lourdement en vélo près de Valvignères (non pas dans la cave de Christophe : dommage !!!), résultat : épaule, coude, hanche, dos en vrac. Tous mes espoirs de participer à VICHY s’envolaient subitement. Mais c’était sans compter sur les qualités kinésithérapiques de Manu, qui en moins d’une semaine, m’ont permis de remonter sur le home trainer et de reprendre la course à pied avec écharpe. Par contre il m’a fallu plusieurs semaines avant de reprendre la natation (épaule bloquée et douloureuse). Je reprenais donc l’entrainement au niveau où je l’avais arrêté avant l’accident soit à 15H/semaine : grosse erreur car au bout de 2 semaines : fatigue, coup de chaud, plus de jambes et nouveau souci de santé (cloué au lit pendant une semaine avec un virus et 40° de fièvre). Ma participation à VICHY était définitivement compromise.

Mais c’était sans compter sur le soutien et la motivation de nombreux membres du club qui m’ont permis de reprendre progressivement (cette fois !!!) l’entrainement. A ce moment là, il me restait 6 semaines d’entrainement, il me fallait donc mettre les bouchées doubles pour combler partiellement le déficit d’entrainement.

Mais là, nouvel événement : je devais effectuer 3 semaines de travaux intensifs dans la maison de ma fille avant le 30/08. Comment concilier 12 H de travaux par jour, 10H d’entrainement/semaine et trajets en moto chaque fin de semaine pour revenir à Montélimar ? En débranchant le cerveau et en s’entrainant de nuit. Je me suis donc astreint à ce régime pendant ces 3 semaines (nage de nuit dans un lac d’Auvergne : excellent pour l’orientation !!! ; course à pied à la frontale ce qui m’a valu une nouvelle chute mais cette fois sans gravité et grosse séance d’enchainement le samedi). Ce fut un peu dur physiquement mais cela m’a permis de travailler le mental car dès lors j’étais sûr de prendre le départ de VICHY coûte que coûte.

Il me restait 2 semaines pour refaire du jus tout en maintenant l’entrainement de la phase d’approche. Je savais que tout espoir de chrono était illusoire et je commençais même à douter de devenir finisher.

Vendredi 28/08, départ pour VICHY avec ma chérie. Nous retrouvons Ludo et Jean-Claude au retrait des dossards et faisons un tour du village pour quelques achats et tests Herbalife pour Ludo et Jean-Claude : résultats forme physique d’un jeune de 25 ans pour Ludo et de 12 ans pour Jean-Claude (du coup, il est repartit aux dossards pour s’inscrire à l’IronKids !!!) ? Ensuite départ pour le gite (au lieu dit les PERRINS !!!) où nous attend toute le petite famille PERRIN : Christel, Solène, Jason et Anaïs, dans un cadre bucolique. Nous déjeunons copieusement puis nous nous installons à l’ombre au bord de l’étang pour une petite sieste. Pendant ce temps, Jean-Claude s’affairait sur son vélo (installation du moteur électrique, des ailerons, des airbags pour le transformer en avion de chasse ), puis au tri méthodique de son matériel à l’intérieur des sacs STREET, BIKE et RUN sans oublier l’épisode des dossards à la perforatrice et des bonbons Stoptou.

Etant un peu éloignés du site, nous décidons de faire la pasta au gite. Belle soirée d’échanges et de partage qui nous a permis d’évacuer le stress de la course. Nuit au calme et au frais sans excès de nos corps !!!

Samedi 29/08 : lever 6H pour assister au départ de nos amis du half. Impossible de les voir sur la ligne. Nous devons attendre leur sortie de l’eau pour les apercevoir : d’abord Alexis, puis Laetitia, Constant, Marie-Lorraine et Jean-Claude (qui prend le temps de s’arrêter pour nous dire 2 mots "Y’a pas le feu"). Avec Ludo, nous décidons de les rejoindre sur la principale bosse du parcours vélo. Nous arrivons à temps pour voir les meilleurs, puis quelques minutes après dans le top 100, nous voyons Alexis qui s’emploie dans la côte et qui semble redoubler d’intensité à notre rencontre, puis passage de Constant qui semble toujours très frais. Ensuite arrivée de Marie Lorraine qui avec une niaque d’enfer, double les concurrents les uns après les autres. Suit à quelques minutes Laetitia qui gère son allure vélo en vue du semi marathon et enfin passage de notre Jean-Claude en pleine discussion avec son co équipier du moment (c’est aussi cela profiter de la course). Nous reprenons la route pour rejoindre nos trinougators (trices) à l’arrivée, mais nous sommes pris dans des embouteillages monstres à l’entrée de VICHY nous obligeant à faire un détour de plusieurs kms. A notre arrivée au parc, nous découvrons les 4 supers chronos d’Alexis, Constant (malgré une disqualification injustifiée ), Marie Lorraine et Laetitia. Quant à Jean-Claude, toujours en course, il laisse planer le suspens sur une arrivée en moins de 7H. Et c’est donc avec la précision d’un horloger suisse, qu’il franchit la ligne en 7H 00 et 20" (les 20" du changement de chaussettes !!). Ensuite nous nous retrouvons tous à la sortie du parc pour échanger sur la course et les sensations de chacun (tous les 5 sont satisfaits de leur perf et nous sommes fiers d’eux). Déjeuner léger au village et sieste dans le parc ombragé. A 15H place à l’Ironkids avec la participation de Quentin et Solène. Nos 2 kidnougators ne lâchent rien : Quentin prend la 4ème place de sa catégorie et Solène la 2ème place coiffée sur le poteau après avoir mené de bout en bout sa course. Nous sommes certains qu’ils seront de très grands trinougators et nous en sommes très fiers. Place ensuite à l’Iron girl sur lequel seule Christel PERRIN s’alignera : elle réalise un chrono très prometteur en parcourant les 5 kms en 23’ environ. L’heure est venue de déposer nos vélos au parc, nous suivons donc le rituel : contrôle des n° de dossards (tatouage, vélo, casque, bracelet) et des vélos (prolongateurs, bouchons), dépose du vélo (Ludo et moi avons nos emplacements sur la moquette sur le M du logo Ironman : nous prenons quelques photos), dépose des sacs BIKE et RUN, récupération de la puce. Retour au gite pour un repas riche en glycogène (enfin des pâtes comme d’hab !!!), puis au lit pour une dernière nuit à faire la course dans sa tête.

Dimanche 30/08 : lever 5H, gâteau sport + café en compagnie de Ludo et, surprise notre ami Jean-Claude est debout près à nous accompagner au départ. Cela nous rassure, et de plus il sait utiliser les bons mots pour nous déstresser. 6H arrivée au parc, contrôle des vélos, gonflage des roues, installations des bidons, du casque, ajout du ravito perso dans le sac BIKE, puis on enfile la combi, les effets perso dans le sac STREET direction le sas de départ où nous retrouvons Jean-Claude qui récupère la pompe et fait quelques clichés de nous 3. Les vagues s’enchainent : bonnets blancs, bonnets or, bonnets rose, bonnets bleus puis vient notre tour bonnets verts. Nous avançons vers le 2ème sas, puis entrons dans l’eau pour rejoindre la ligne de départ en pleine eau. Après 2 minutes d’attente, le départ de notre vague est donné. Curieusement (car plusieurs vagues), cela joue des coudes et des pieds, il faut attendre 200 à 300 m pour pouvoir placer sa nage. Le rythme est trouvé, le soleil se lève, on sent un léger courant contraire à l’aller et porteur au retour, direction la sortie à l’australienne où nous avons droit aux encouragements de Jean-Claude, puis on replonge pour le 2ème boucle parallèle à la 1ère, on double quelques bonnets rose et on se fait doubler par quelques bonnets noirs. Je regarde mon chrono, il me reste 300m et je sais que je ne ferais pas mieux qu’à Nice (mais peu importe le chrono, je dois seulement être finisher). Je sors de l’eau sans aucune sensation de fatigue et rejoins le parc pour une transition correcte d’autant que je me change totalement (impossible de faire 180kms en trifonction). Je suis encouragé à la sortie du parc par ma chérie (je prend le temps de lui faire un bisou), la famille PERRIN, Jean-Claude, Laetitia, Alexis et Constant. Cela fait chaud au cœur. Me voilà parti pour la 1ère boucle de 90kms, début de parcours roulant, pas trop chaud et peu de vent, ce qui me permet de maintenir une moyenne proche de 30km/h, petit coup de cul vers les 70ème kilo mais sans gravité puis retour sur Vichy sur un parcours légèrement vallonné et ombragé. La 2ème boucle fut bien différente : carton noir pour débuter, pour ne pas avoir respecté la distance de 3m en largeur lors du dépassement d’un espagnol d’où 5’ de pénalité à la prochaine prison, vent de plus en plus fort de face puis de côté mais jamais dans le dos ???, un soleil de plomb qui oblige les organisateurs à ajouter des tuyaux d’arrosage à chaque ravito (je ne manque aucun ravito et je consomme la totalité des 2 bidons pris à chaque fois), vive douleur au genou droit qui ne me lâchera plus jusqu’à la fin. Bref, ma moyenne chute, mais je me rappelle que je suis là pour être finisher et non pour faire un chrono. Je rentre au parc les cuisses dures et le genou douloureux. La transition est moins rapide que la 1ère et je sens les crampes qui arrivent. C’est donc en boitillant que je démarre mon marathon, très inquiet de ne pas pouvoir finir. Il me faudra 5 kms et les encouragements de ma chérie, mes enfants, mon petit fils, Jean-Claude et la famille PERRIN (quelques larmes versées au passage pour ce moment d’émotions), pour puiser dans mon mental, oublier les douleurs et adopter un rythme plus régulier. Je suis dépassé par Jéjé qui attaque son 2ème tour (à ce moment, il a l’air encore frais). Dès lors, j’oublie totalement mes douleurs et je me ferme dans ma bulle pour me concentrer uniquement sur ma course, ce qui me permet de boucler un 2ème tour en meilleurs posture. C’est à ce moment que je retrouve Jéjé en train de marcher ??? Victime d’un coup de chaud et de déshydratation, il semble totalement cuit et démotivé. Nous décidons alors de repartir ensemble Jéjé pour son dernier tour et moi pour le 3ème sous les encouragements de toute la famille THERY. Je pensais alors qu’une fois reboosté, Jéjé allait reprendre son rythme et me distancer, mais ce ne fut pas le cas, il souffrait terriblement. Je me suis alors sentit investi d’une mission : accompagner Jéjé jusqu’à la finish line. Ce fut d’une grande aide pour moi également car sans lui j’aurais peut-être marché. Et quelle émotion lorsque nous sommes entrés dans le stade d’arrivée en nous tenant par les épaules, Jéjé pour franchir la finish line et moi pour entamer mon dernier tour (encore quelques larmes !!). C’est donc avec une sensation de vide que je partais seul effectuer mon dernier tour, mais là surprise Jean-Claude m’attendais à la sortie du stade pour m’accompagner (initialement) sur quelques mètres, puis de fil en aiguille quelques centaines de mètres et enfin la totalité du dernier tour. Ce fut un dernier tour incroyable sans aucune recherche de vitesse (je n’en avais d’ailleurs plus la force), mais avec des échanges exceptionnels. Jean-Claude, qui avait fait du tourisme toute la journée, me raconte alors l’histoire de VICHY, son architecture, ses musées, les détails de fabrication du textile Vichy et autres anecdotes croustillantes (et ce sans même être essoufflé et malgré un half dans les pattes !!!). Nous en profitons également pour remercier tous les bénévoles à chaque ravito, Jean-Claude leur raconte une petite histoire, prend le temps de boire un verre (cela donne soif de parler !!!), il encourage les concurrents qui débutent seulement leur marathon. Enfin c’est simple je n’ai pas vu le temps passer et j’ai pris un plaisir immense. Je me retrouve donc à l’entrée du stade pour franchir cette fois la finish line dans une ambiance surchauffée et des animateurs déchainés : c’est la libération, une joie immense que seul l’ironman permet de ressentir (encore des larmes : pourquoi un triathlète ne devrait pas faire preuve de sensibilité ???). Ensuite remise de la médaille, photo individuelle, récupération du tee shirt de finisher et ravito final. Je me précipite à la sortie du parc sans prendre de douche, ni de ravito (assez bu et mangé toute la journée !!!), afin de retrouver toute l’équipe montilienne et de partager ensemble ces moments inoubliables.

A notre retour au gite, nous revivons la course en détails, le champagne coule à flots et nous faisons le plein de glycogène (toujours des pates quoi !!!). Quel superbe week-end !!!

Merci à ma chérie pour son soutien tout au long de cette préparation difficile et ses encouragements émus tout au long de la course. Merci à Jéjé pour m’avoir, motivé à m’inscrire et remotivé à chaque moment de doute ainsi que pour son aide sur la partie course à pied. Merci à Ludo pour avoir fait parti de l’aventure et pour ses qualités humaines. Merci à Jean-Claude pour son soutien et particulièrement sur le dernier tour à pied et sa grande générosité. Merci à mes enfants et mon petits fils pour leur présence et leur soutien psychologique Merci à Laetitia, Marie-Lo, Alexis, Constant, les familles PERRIN et THERY pour leurs encouragements à différents moments de la course. Merci à Manu pour m’avoir remis sur pied en un temps record après mon accident de vélo. Merci à tous les membres du club qui m’ont encouragé dans tous mes moments de doute et de faiblesse. C’est aussi cela un club. Quel bonheur d’appartenir au MONTELIMAR TRIATHLON."

Christel perrin à quant à elle profitée de l’occasion pour courir l’irongirl et récolter une jolie médaille girly et un joli débardeur !

Ironkid

Quelques photos ici : [https://www.facebook.com/media/set/ ?set=a.1642996839282302.1073741837.1406985259550129&type=3->xxx->https://www.facebook.com/media/set/ ?set=a.1642996839282302.1073741837.1406985259550129&type=3]



Publié le : 7/09/2015 | par laetitia | Ajouter un commentaire

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